vendredi 20 mars 2009

Aurillac toujours mobilisé

Les personnels et étudiants de l'antenne restent mobilisés et ont défilé le 19 mars contre les réformes en cours.
Le collectif s'est réuni l'après-midi pour réfléchir sur les atouts et la viabilité de l'antenne. Trois semaine après la venue de la Présidente de l'Université Blaise Pascal, il n'y a toujours pas d'échéancier ni de lettre de mission officielle comme cela avait été convenu le 23 février.
Les personnels restent actifs et suivent l'évolution des réformes en cours qui pour l'instant restent encore vagues.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour à tous,

Ce court message pour vous annoncer la récente ouverture, à l'initiative de stagiaires du site IUFM de Tours (Indre-et-Loire), d'un nouveau venu dans la "blogosphère" :

- http://iufm37.canalblog.com/

FredeSudLoiret

Libre pensée a dit…

FÉDÉRATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE
Membre de l’Union Internationale Humaniste et Laïque (IHEU)
10/12 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 PARIS
Tél : 01 46 34 21 50 - Fax : 01 46 34 21 84
Courriel : « libre.pensee@wanadoo.fr »


- COMMUNIQUÉ -


La loi Falloux est rétablie par décret :
Le fait du Prince contre la République laïque !


Immédiatement, après avoir épuré de sa composante cléricale, le conseil supérieur de l’Instruction publique en votant la loi du 27 février 1880, la majorité républicaine issue des élections des 14 et 28 octobre 1877 et le ministre Jules Ferry portaient un nouveau coup à la loi Falloux du 15 mars 1850 modifiée par celle du 12 juillet 1875, adoptées l’une et l’autre par des assemblées monarchistes. Confiée depuis cinq ans à des jurys mixtes comprenant des membres du clergé, la collation des grades universitaires revenait désormais à l’Etat et à lui seul, conformément à la loi du 18 mars 1880. Jules Ferry avait raison de dire, lors la première séance du conseil supérieur laïcisé, que l’Université devenait « un corps vivant, organisé et libre. » Ce principe éminemment républicain a été sans cesse réaffirmé depuis. L’alinéa premier de l’article L. 613-1 du code de l’éducation, dans sa version issue de la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002 actuellement en vigueur, dispose que « L’Etat a le monopole de la collation des grades et titres universitaires. »

Après d’autres, ce pilier de la République vient d’être abattu, au moment même où une série de « contre-réformes », également adoptées par décret, contre l’avis de l’ensemble de la communauté universitaire, menacent de destruction l’université française publique et laïque et tout son système de formation non marchand. Par l’effet d’un décret simple, la loi Falloux est partiellement rétablie. Après en avoir été privée pendant cent vingt-neuf ans, la secte romaine retrouve le pouvoir d’intervenir dans la collation des grades universitaires. C’est intolérable.

Par un décret du 16 avril 2009, le président de la République vient, en effet, de publier l’accord de Paris du 18 décembre 2008 par lequel la France et le Saint-Siège ont entendu décliner au plan bilatéral le processus de Bologne initié par la convention du 11 avril 1997 sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur dans la région « Europe », ratifiée le 18 septembre 2000. L’une et l’autre acceptent de reconnaître mutuellement « des périodes d’études, des grades et des diplômes de l’enseignement supérieur délivrés sous l’autorité compétente de l’une des Parties ».

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